Des maisons en troncs bruts ou fustes
Ces maisons sont faites selon une méthode artisanale de construction en bois bruts consistant à empiler des « fûts » ou troncs d’arbre pour réaliser des « fustes ». Les troncs, juste écorcés et gardant donc leur aspect naturel, sont parfaitement ajustés les uns sur les autres et emboîtés aux angles au moyen d’entailles autobloquantes.
La simplicité symbolise la construction en fuste qui ne requiert que l’homme, son savoir faire et quelques outils pour prendre forme et l’on voit bien qu’à bien des égards les fustes sont des maisons d’avenir.
Pour avoir un meilleur aperçu du rendu final d’une fuste aménagée et habitée, nous vous proposons de remplir le formulaire de devis. Cette démarche sera aussi l’occasion de reprendre contact avec vous et de répondre à toutes vos questions concernant ces constructions ( fondations, second œuvre….). Alors, n’hésitez plus à faire une demande de devis.
Le fustier est un terme désignant plusieurs métiers de la construction, le plus souvent liés au travail du bois. Wikipédia
Un confort thermique exceptionnel
Les gens habitant dans une fuste vous diront que ces maisons se chauffent très facilement : le bois massif de forte section possède des propriétés thermiques remarquables qui permettent de ne pas doubler les murs avec un quelconque isolant supplémentaire.
Une maison saine et naturelle où on ne ressent jamais d’humidité
La mise en œuvre d’un matériau mono-mur (l’arbre juste écorcé et entaillé) permet la fabrication de bâtiments favorables à la vie dans lesquels la respiration et le bien-être sont immédiatement améliorés. Cette technique diffère donc radicalement d’autres modes constructifs consistant à juxtaposer plusieurs matériaux industriels parfois diffuseurs de poussières ou d’émanations toxiques pour l’organisme. De plus ce matériau perspirant est un excellent régulateur d’hygrométrie : naturellement perméable, il va gérer tout seul les échanges avec l’extérieur !
Une maison antisismique
Le système d’assemblage des fûts de bois par entailles autobloquantes confère à la construction à la fois une solidité et une « souplesse » ou « élasticité » permettant de tolérer d’éventuels mouvements du sous-sol.
- Entailles autobloquantes : Assurent un assemblage solide et élastique des fûts de bois, permettant une certaine flexibilité face aux mouvements du sol.
- Conception flexible : La structure peut se déplacer avec les secousses sismiques, diminuant les risques de dommages.
- Renforcements supplémentaires : L’ajout de contreventements ou d’amortisseurs peut augmenter la résistance sismique.
- Fondations spécialisées : Des systèmes tels que des semelles isolées réduisent la transmission des vibrations au bâtiment.
- Disposition interne optimisée : L’emplacement stratégique des murs porteurs et l’espacement des ouvertures contribuent à la stabilité.
- Respect des codes de construction : Suivi rigoureux des normes pour assurer l’intégrité structurelle face aux tremblements de terre.
Une maison anti-feu
Contrairement à toutes les idées reçues, la fuste offre une résistance au feu bien supérieure à celle des autres types de constructions. En effet, une pièce de bois de forte section soumise au feu va brûler rapidement à la périphérie puis charbonner ensuite sur une couche mince avant de s’éteindre ou de brûler très lentement : c’est un matériau coupe-feu. En cas d’incendie, les pompiers ont donc le temps d’intervenir dans de bonnes conditions et la maison est récupérable. C’est évidement une solution non négligeable surtout si vous avez un coffre-fort dans votre habitation.
Une maison hautement écologique
A une époque où il est urgent de se préoccuper de préservation de l’environnement, certaines mesures ont été prises dans le domaine de la construction pour faire des économies d’énergie (RT 2012) [RT, voulant dire : règlementation thermique) mais il faut aller encore plus loin dans ce sens en prenant en compte le seul critère qui dresse un véritable bilan écologique d’une maison : le bilan carbone.
Il s’agit d’une synthèse intégrant à la fois les dépenses d’énergie de consommation courante sur une longue période et l’énergie grise totale pour réaliser ces constructions exprimée dans une unité cohérente permettant de faire des comparaisons : la tonne équivalent carbone.
Pour une construction, le Bilan Carbone doit intégrer :
- Le carbone stocké dans les murs ainsi que celui émis dans le transport et la mise en œuvre du bois.
- Le carbone émis sur une période de 60 ans pour le chauffage et la consommation courante.
Or des calculs ont été faits qui montrent que le bilan carbone d’une fuste sur 60 ans est un bilan carbone neutre ! Quel autre type de construction peut soutenir cette comparaison ?
Du projet à la construction
Née d’un dialogue entre ses futurs habitants, le constructeur et éventuellement l’architecte, la fuste va suivre une série d’étapes allant des plans individualisés jusqu’au remontage sur site.
La fuste, cette habitation faite de troncs d’arbres entiers écorcés et empilés les uns sur les autres, est le fruit d’un processus de construction unique et personnalisé. Après l’élaboration des plans, adaptés aux désirs des futurs résidents et aux contraintes du terrain, le choix des arbres constitue une étape cruciale. Ces derniers, généralement des résineux, sont sélectionnés pour leur diamètre, leur droit fil et leur qualité structurelle.
Une fois abattus et préparés, les troncs sont assemblés à blanc dans l’atelier du fustier. Chaque rondin est travaillé avec précision pour s’imbriquer parfaitement avec ses voisins, créant ainsi une structure solide et étanche. Les techniques traditionnelles, telles que les joints en queue d’aronde, sont souvent privilégiées pour leur efficacité et leur esthétique.
Le montage à blanc permet également d’intégrer les ouvertures et de prévoir les installations techniques. Après démontage, chaque élément est numéroté et transporté sur le site final où la fuste est remontée, une opération souvent réalisée avec l’aide de grues et sous le regard attentif du fustier. L’assemblage final marque le début de la vie de la fuste, qui va se bonifier avec le temps, chaque rondin s’ajustant et se stabilisant au fur et à mesure que le bois sèche et vieillit.
La fuste est ainsi bien plus qu’une maison : c’est un ouvrage vivant, respirant, qui reflète l’harmonie entre l’homme, son habitat et la nature.
Plans et implantation sur le terrain
Ils devront répondre à la fois aux besoins et aux envies des futurs habitants et à la technique de la fuste. Vous avez la possibilité de contacter une architecte spécialisée dans l’utilisation des bois bruts et des matériaux naturels : camillehoudart.free.fr
La prise en compte de la situation géographique et climatique du terrain ainsi que la végétation environnante permettra d’affiner l’implantation de la maison sur le terrain choisi. Pour être encore plus pertinent, vous pouvez faire appel à un bureau d’études géotechniques afin de faire réaliser une étude du sol du terrain permettant de détecter les zones pathogènes du sous-sol et de placer la maison idéalement pour le respect du vivant et de votre santé. Par ici pour les informations sur l‘étude de sol.
Permis de construire
Un dossier de permis de construire devra être déposé à la Mairie du lieu de construction. Le maître d’ouvrage devra alors fournir des attestations de prise en compte de la Réglementation Thermique (RT) 2012. Des joints spécifiques posés dans les gorges entre les troncs empilés, permettent de répondre favorablement aux exigences en termes d’étanchéité à l’air et d’efficacité thermique à la nouvelle RT 2012.
Fabrication sur le chantier du fustier
Pour des raisons pratiques (grue installée, espace permettant d’étaler les bois et de les choisir…) la fabrication de la future construction se fera sur le chantier du fustier. Elle sera ensuite démontée (perçages électriques, numérotation des bois) puis transportée et remontée sur son site définitif. Le remontage est très rapidement réalisé (environ une semaine).
Cette méthode de fabrication permet donc de répondre à des demandes venant de toute la France.
